callise a. jones
" Callise, tu vas où comme ça ? " Terminant d'enfiler son short, la jeune femme se tourna vers son "frère", allongé sur son lit. Elle lui sourit, avant de regarder de nouveau son miroir. " Je vais à a fête sur la plage, Louhann y va aussi, alors. " Elle continua de remonter ses longs cheveux bruns en chignon, avant de sourire un instant, et de faire face à Teddy. Son "grand frère", son doudou à elle depuis maintenant trois ans. Il leur avait fallu du temps avant de s'adapter à la situation, mais ils avaient réussi à passer ce cap. De quel cap parle-je ? Tout simplement de celui de la famille. Le père de Teddy s'était remarié avec la mère de Callise. Au départ, la jeune femme était invivable. Elle ne comprenait pas pourquoi elle devait absolument changer sa vie, en ayant un "frère" qu'elle ne désirait pas le moins du monde. Et pourtant, Teddy était totalement adorable avec elle, il avait essayé mainte et mainte fois de l'amadouer, mais rie n'y faisait. Jusqu'à une certaine dispute, où tout a explosé, et où il fallait prendre du recul. Commencer à se parler comme des gens civilisés, et d'essayer de trouver la solution au final. Et avec le temps, ils s'étaient rapprochés, et avaient construit une excellente relation. Il était plus qu'un frère pour elle, presque un meilleur ami, un double au masculin. Se promener en sous-vêtements devant lui, manger comme une vache, ou encore rire d'une façon qui tuerait tout sex symbol, elle le faisait tout le temps devant lui, ce qui le faisait rire aux éclats, et l'attendrissait. Callise était adorable pour lui, peut-être un peu trop. (...) S'approchant de lui, Callise lui répondit : " Arrête de t'inquiéter, je le vois dans tes yeux. Tu sais, y a pas de mal à vivre comme un adolescent hein. On va juste manger, danser, boire à la plage, autour d'un feu de camp. Ce que font tous les adolescents. Ne t'en fais pas, je reviendrai entière. " Puis, elle lui déposa un baiser sur le nez, avant d'ébouriffer ses cheveux, et de partir en riant. Teddy lui, resta sur le lit de sa "sœur", et les bras croisés derrière la tête, il se demandait pourquoi cette soeur devenait tellement plus de jour en jour.